Faire lire un roman à mon enfant

Le roman, cet objet qui attire et qui fait peur à la fois. Il est souvent épais et comporte beaucoup de texte pour très peu sinon pas d’illustrations… Le roman est indéniablement un « livre de grand ». Plus question de diversité de matières pour développer le toucher, plus question d’animation à base de découpages et de montages pour amuser l’enfant et attirer son attention, plus de couleurs vives et de diversions à la lecture, le roman, c’est le texte, ce sont les mots, les phrases les chapitres qui s’enchainent et qui, à eux seuls, ont pour mission d’embarquer le lecteur.
Oui, le roman peut intimider et a fortiori si le lecteur débute, mais il a aussi l’avantage d’être très valorisant. La lecture d’un roman fait entrer dans la catégorie des lecteurs autonomes. C’est la porte ouverte à tout un univers, celui de la littérature.
C’est pourquoi il faut inciter les enfants à lire, très jeunes, leur premier roman. Bien entendu le 100% de réussite dans ce domaine n’existe pas et il y a toujours des risques d’échec. Il peut y avoir plusieurs explications à cela mais surtout, il existe des solutions.
Comment faire lire mon enfant ?

La question « comment faire lire mon enfant » revient en boucle chez les parents d’aujourd’ui, face aux écrans et aux multiples sollicitations en tout genre qui procurent des plaisirs immédiats mais de courte durée, de très nombreux enfants sont éloignés de la lecture et ne connaissent même pas l’existence du plaisir de lire. Pour eux, la lecture est une corvée scolaire, une pratique qu’il faut maîtriser pour obtenir de bonnes notes, un bagage utile pour réussir à l’école, au lycée et plus tard dans la vie. Pour la majorité d’entre eux, en aucun cas la lecture n’est considérée comme une source de jubilation, une opportunité d’évasion et d’enrichissement personnel. Pourtant, il existe des solutions. Elles ne sont pas évidentes et ne garantissent pas le succès à tous les coups mais elles existent et méritent d’être tentées. A tous les parents qui se demandent avec une certaine anxiété : « Comment faire lire mon enfant ? », il est inadmissible de répondre : « c’est fichu, laissez tomber » ; ou « la lecture est une activité veillotte et dépassée ».